En 2016, la Métropole lançait le « projet global » de Nantes-Nord. Les élus voulaient mobiliser les habitants pour repenser leur quartier, selon 3 axes complémentaires : l’emploi et le développement économique, la cohésion sociale, le cadre de vie.
Tout ce travail a convaincu l’État de soutenir le projet et, au total, 125 M€ ont été débloqués fin 2018 pour investir à Nantes-Nord.
Alors que les premières transformations se concrétisent, comment poursuivre les projets, ceux du quotidien comme ceux plus lointains ?
Les habitants sont invités à la 3e édition du « Printemps du projet global » : une semaine d’animations du 13 au 17 mai, un peu partout dans le quartier, pour passer de bons moments et participer à ce que Nantes-Nord sera demain.
Le Programme– gratuit et ouvert à tous – a été imaginé et organisé avec un grand nombre d’acteurs du quartier, avec l’objectif de provoquer la rencontre dans un maximum de lieux, d’aller vers tous les habitants, en particulier ceux éloignés des instances de dialogue citoyen.
QU’EST-CE QUE LE « PROJET GLOBAL » DE NANTES-NORD
Quartier prioritaire retenu par l’État comme l’un des 200 quartiers d’intérêt national, Nantes-Nord se compose de plusieurs micro-quartiers entourés de zones pavillonnaires, et bénéficie d’un atout majeur : Nantes-Nord est le quartier le plus vert de Nantes.
Le projet global est entièrement coconstruit avec les habitants, les associations, les entreprises et les services publics concernés. Près de 4 000 personnes ont déjà contribué à l’élaboration du projet. Au Bout-des-Pavés et au Chêne-des-Anglais, 44 % des habitants ont connaissance du projet global et 15 % ont participé à sa construction.
Prochaine étape : la création par Nantes Métropole d’une Zone d’aménagement concertée (ZAC) pour laquelle une enquête publique est en cours jusqu’au 31 mai 2019 : pour plus d’information
et pour contribuer, rendez-vous sur Dialoguecitoyen.metropole.nantes.fr.
Le quartier en chiffres
● 237 hectares
● 25 000 habitants dont 11 600 sur le secteur prioritaire
● 4 500 logements sociaux (68 %)
● Un patrimoine locatif enclavé et vieillissant
● Une offre importante d’équipements publics et de services mais déséquilibrée et rendant difficile l’émergence de centres de vie
● Un campus de 30 000 étudiants dont 4 000 vivent sur le quartier