10 % des ménages de l’agglomération nantaise vit sous le seuil de pauvreté. Ce taux s’élève de 50 à 60 % dans les quartiers prioritaires. La précarité économique, souvent accompagnée d’autres formes de vulnérabilité, fait obstacle à la satisfaction des besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, se chauffer, se déplacer, se soigner, se divertir.
Les droits sociaux participent à l’ambition de cohésion sociale. Mais la cohésion sociale ne saurait se limiter aux seuls droits sociaux. Garantir l’accès aux services, aux droits, permettre aux habitants d’être partie-prenante de nouvelles formes d’intervention sociale, créer les conditions d’une vie associative génératrice de lien sociale sont autant d’engagements qui doivent guider l’action en faveur des quartiers.
La qualité de l’information, de l’orientation, le repérage de publics cibles plus vulnérables, l’accompagnement et le pouvoir d’agir des habitants sont des principes posés dans le contrat de ville qui supposent de tendre vers plus de coopération institutionnelle ou public-privé, plus de participation des habitants.