Le confinement a mis en exergue les besoins des familles des quartiers politique de la ville en matériel informatique, en connexion et aussi en matière d’accompagnement, d’usage. Sans équipement, connexion et accompagnement, difficile d’assurer l’école à la maison et d’effectuer les démarches administratives.
Dès la fin mars, une dynamique d’acteurs (associations autour d’Alis 44, NAGA, PING, CEMEA, la Métropole, les villes de Nantes, Saint Herblain, Rezé et Orvault, les centres Accoord, les établissements scolaires, les CCAS, le Département, ou encore la préfecture) s’est mise en place pour quantifier et qualifier cette fracture numérique et répondre en urgence aux sollicitations des familles. Portée par les associations, la plateforme “La Maison du Libre” a été lancée. « L’idée est de travailler tous ensemble pour faire se croiser les personnes qui peuvent donner du matériel, celles qui savent les reconfigurer et celles qui sont les relais vers les bénéficiaires », résume Julien Bellanger de l’association PING.
Passé cette période clôturée mi juin, l’objectif est maintenant de structurer des réponses durables qui s’appuient sur les acteurs qui se sont fortement mobilisés et souhaitent poursuivre leurs coopérations autour de :
• la captation de la richesse locale en matériel qui sort des parcs numériques
• l’accompagnement à la prise en main et à l’autonomie
• son reconditionnement
• une tarification négociée d’un coût de connexion
Prochain RDV : Le 24 septembre, la rencontre du réseau de la médiation numérique de Nantes Métropole, dans le cadre de Nantes digital week.
Pour en savoir plus sur la démarche :